(critique) Le Novelliste n°2

Je vous ai récemment parlé de cette revue dans un de mes récents articles. Il était temps d’aller voir ce qui se cachait derrière ce projet atypique.

La revue bien que se réclamant du pulp et la fiction populaire ne l’est pas forcémment et cache une certaine érudition dans ses articles. Quant aux nouvelles publiées, les deux fils rouges qui les relient sont le délire et l’introspection.

Le délire tout d’abord on le trouve dans la novella de Christian Villa qui ouvre la revue. Délire verbale qui émaillent cette enquêt syberpunk assez classique. Et au final on a la désagréable impression d’avoir lu du Philip K Dick revu et corrigé par San Antonio. Délir toujours avec la Pièce manquante d’Elodie Serrano qui nous propose l’une de ces nouvelles de SF délirante dont elle a le secret. Irrésumable sans spoiler, elle vaut pour son ambiance et sa chute assez désopilante. C’est au surréalisme que nous convie Ketty Steward dans Car Ouach pur texte fantastique sur les relations entre un homme et sa voiture. Jacques Barbéri avec Le ver solitaire nous propose un surréalisme horrifique qui se veut le pendant littéraire de ce que peut faire un Brussolo. Mais il n’arrive qu’à être terriblement malsain et finalement on se demande quelle finalité peut avoir le texte. Avec la vie de mon père, André François Ruaud signe le meilleur texte de ce sommaire. Une nouvelle de fantasy urbaine dans la campagne tourangeaude, où le quotidien d’une famille rurale est trasnformée par la fréquentation d’homme arbre et de sphinx et où la magie est omniprésente.

L’introspection est au cœur du second voyage de Hakem d’Alex Nikolavitch, où un Maure se pose des questions sur son identité après la Reconquista. Introspection aussi avec, Visite au mort illustre d’Alain Dartevelle, hommage à la prose de l’écrivain belge Jean Ray.

Mais le Novelliste c’est aussi l’exploration du patrimoine speculatif. Les nouvelles de Carolyn Wells et d’Elizabeth Bradon (texte qui lui aussi est sous le signe de l’intospection) ne m’ont guère convaincu. Par contre nous avons une novella inédite, les rouages du destin de Sprague de Camp qui nous narre l’histoire d’un homme qui se retrouve conicé dans une réalité uchronique. Le ton est proche de Vance et le récit est prenant. On y trouve aussi la deuxième partie d’un roman de E Douglas Fawcett, l’Anarchiste que je confesse n’avoir pas lu n’ayant pas lu la première partie. Et une nouvelle de naturalisme sociale de Camille Lemonier dont on se demande ce qu’elle fait là.

Une revue qui pèche surtout par eccelctisme en voulant à tout pris réconcilier le populaire et le littéraire et qui finalement donner l’impression d’avoir une ligne éditoriale assez floue.

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